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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Vendredi 16 avril 2010 à 10:35

Une décennie dédiée au débat sur la libéralisation de cette extension par les autorités locales

Dans le but de la promouvoir dans le ranking mondial, l’extension .CO est désormais ouverte sans restriction à l’enregistrement depuis le 1er avril 2010. Colombiens, étrangers, particuliers ou professionnels peuvent maintenant en bénéficier. Elle est voulue « reconnaissable et crédible, permettant le e-commerce sécurisé, et innovante aux yeux des consommateurs, sociétés et communautés internet ».

La République Colombienne a donc finalement décidé d’assouplir les règles historiques pour l’enregistrement de noms de domaine  en ccTLD (country code Top Level Domain) .CO. Début février 2010, elle a aussi nommé l’organisation CO Internet SAS en tant que nouveau registre officiel de cette extension pour les 10 prochaines années.

Le nouveau registre colombien CO Internet SAS, adressait par ailleurs sur son site, la veille à peine du lancement officiel de cette libéralisation, le 31 mars 2010, une lettre ouverte aux titulaires de marques, officialisant ses responsabilités et précisant le processus défini. Nous apprenions alors que le nombre de registrars autorisés à vendre en direct l’extension .co est limité à 10.


Responsabilité prise par les registres dans la protection des marques contre le cybersquatting ?

Les sociétés se sentent parfois lasses de devoir se positionner dans les starting-blocks, prêtes à brandir leur dépôt de marque, pendant les « toujours trop courtes » périodes d’enregistrement réservées aux détenteurs de marques. Cela s’avère pourtant à ce jour toujours nécessaire puisque le cybersquatting n’est pas une tendance à la baisse, loin de là. Dans cet environnement ou tout doit être protégé à temps sous peine de devoir mettre en place de lourds combats de récupération de noms de domaine, quelle position prend par exemple un registre ?

Dans son courrier, le registre colombien se montre très engagé dans la défense des droits des marques. Il assure vouloir prendre des décisions clés contre le cybersquatting et autres types d’abus aux noms de domaine . CO Internet SAS a par ailleurs mandaté une autre société, devenant son partenaire, pouvant l’aider à définir et implémenter les process protégeant l’intégrité du .co et les droits de propriété intellectuelle de façon générale.

Néanmoins, une fois la période réservée aux détenteurs de marque terminée, c’est la célèbre règle du « premier arrivé, premier servi » qui sera appliquée. Permettant théoriquement à tout un chacun d’enregistrer les noms de domaine  souhaités.

Sans mise en place de procédure automatique de vérification de droit des marques, quelle que soit la période d’enregistrement (dédiée ou non aux titulaires de droits), ici s’arrête finalement la responsabilité prise par le registre colombien, et les registres en général. Dans ce contexte, le .CO continuera par contre à faire partie de la liste des extensions éligibles pour une procédure UDRP (Uniform Dispute Resolution Procedure) de récupération de nom de domaine , comme contractualisé avec l’Organisation Mondiale de Propriété Intellectuelle (WIPO - World Intellectual Property Organization) basée à Genève (Suisse) pour gérer, ultérieurement, les éventuels conflits.

Quelles sont les étapes clés pour l’enregistrement de votre .CO ?

Quatre périodes sont désormais en liste :

1. Du 1er au 20 avril 2010 Les titulaires de marques enregistrées en Colombie sont prioritaires, pour peu que l’enregistrement ait été effectué avant le 30 juillet 2008. Ils peuvent enregistrer le nom de domaine  correspondant à la marque.

2. Du 26 avril au 10 juin 2010 Les titulaires de marques enregistrées hors Colombie sont prioritaires, pour peu que l’enregistrement ait été effectué avant le 30 juillet 2008. Ils peuvent enregistrer le nom de domaine  correspondant à la marque.

3. Du 21 juin au 13 juillet 2010 L’ouverture sera toujours effective auprès des détenteurs de marques sur base d’un tarif majoré.

4. Dès le 20 juillet 2010 L’ouverture sera globale, les noms de domaine  en .CO seront accessibles par tout à chacun sur base de la règle "premier arrivé, premier servi".

En cas de demandes multiples, le registre prévoit un système d’enchères.

Notons ici que la libéralisation de l’extension .CO ne se limite pas à une problématique de protection contre d’éventuelles atteintes aux droits des marques. C’est aussi la possibilité de bénéficier d’un espace adapté au marché colombien par la mise en ligne de contenus web disponibles sous un .CO, et plus valorisés par les moteurs de recherche en termes de proposition de résultats de recherche aux internautes. Rappelons en effet que le moteur préférera apporter à son utilisateur, une « réponse locale » (un site en .CO, en espagnol, dans le cas présent), si celle-ci est considérée comme qualitative par rapport à la recherche. Au delà des inquiétudes, notons le potentiel de visibilité sur internet…

Source: CultureBuzz.fr

 

Vendredi 16 avril 2010 à 10:00

.CO : L'extension .COrporate (A partir du 26 Avril 2010)

Le .CO arrive !

Depuis le 1er mars 2010, le registre colombien ouvre son extension .CO aux utilisateurs du monde entier, avec pour double objectif de créer une alternative au .COM, et de promouvoir son extension .CO comme une abbréviation de .CO-rporate.

Tout d'abord ouvert aux titulaires de noms de domaine .COM.CO, .NET.CO, ..., puis aux titulaires de marques sur le territoire colombien, nous rentrons bientôt dans les phases d'enregistrement ouvertes à tous.

Avec NAMEBAY, vous avez la possibilité dès aujourd'hui de pré-enregistrer vos noms de domaine .CO pour chacune des phases décrites ci-dessous. Toutes les commandes pré-enregistrées seront envoyées et soumises au registre dès l'heure d'ouverture, vous assurant ainsi plus de chances d'obtenir vos noms de domaine.

PLANNING D'OUVERTURE
1. Sunrise .CO : du 26 avril au 10 juin 2010

Enregistrement ouvert à tous les titulaires de marques enregistrées avant le 30 juillet 2008.
Pré-enregistrez dès maintenant votre nom de domaine pour cette phase pour seulement 120€ ht/1 an (+ frais de dossier), sur le site namebay.com

2. Landrush .CO : du 21 juin au 13 juillet 2010
Enregistrement ouvert à tous. Le tarif d'enregistrement est plus élevé: L'objectif est de permettre à tous de protéger son nom de domaine d'utilisateurs opportunistes ou de cybersquatteurs.
Pré-enregistrez dès maintenant votre nom de domaine pour cette phase pour seulement 250€ ht/1 an (+ frais de dossier), sur le site namebay.com

3. Ouverture totale .CO : à partir du 20 juillet 2010
Enregistrement ouvert à tous sans conditions particulières.
Pré-enregistrez dès maintenant votre nom de domaine pour cette phase, pour seulement 40€ ht/1 an (+ frais de dossier), sur le site namebay.com

Pour chaque phase d'enregistrement vous pouvez déposer votre nom de domaine sur une durée de 1 à 5 ans.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations concernant le .CO, rendez vous sur le site namebay.com

Mercredi 14 avril 2010 à 9:33

La firme eCert, spécialisée dans le courrier électronique sécurisé, annonce un partenariat avec Google et Yahoo! afin de lutter contre les tentatives de fraudes au phishing. eCert possède une base de données répertoriant les serveurs des sociétés partenaires. De cette façon, seuls les messages ayant été envoyés par ces infrastructures certifiées arriveront à destination. Kelly Wanser, PDG de eCert déclare ainsi : « nous sommes désormais en mesure de vérifier le domaine pour un message ».

Aujourd'hui eCert gagne une nouvelle victoire puisque deux gros acteurs sur le marché du courrier électronique joignent leurs efforts dans la lutte contre la fraude. Yahoo! possède 300 millions d'utilisateurs. Pour sa part Gmail aurait 175 millions de comptes. eCert travaille conjointement avec des fournisseurs de services financiers, des plateformes e-commerce ou encore des institutions gouvernementales. Parmi les partenaires de la société nous retrouvons des fournisseurs de courrier électronique mais également des éditeurs de solutions de sécurité ou des FAI.

S'il venait à se déployer à plus grande échelle, le système eCert pourrait alors redorer le blason du courrier électronique en rassurant les internautes avec ce principe de liste blanche. Cependant, comme le souligne le Wall Street Journal il ne sera pas aussi simple d'établir une base de données centrale des serveurs certifiés. En effet, certaines entreprises font appel à des sociétés externes chargée de leur communication électronique.

La lutte contre le phishing à grande échelle n'est certes pas nouvelle. Yahoo! embarque déjà une technologie similaire baptisée DomainKeys et qui permet d'authentifier les DNS rattachées au nom de domaine  d'un expéditeur. De son côté Google a récemment introduit une option au sein du Gmail Labs pour ajouter une icône certifiant l'authenticité des messages en provenance de PayPal et eBay.

Source: Clubic.com
Auteur: Guillaume Belfiore

Lundi 12 avril 2010 à 10:53

L'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) s'est livrée à un décryptage de l'évolution du second marché des noms de domaine qui, chaque année, gagne un peu plus en puissance.

Investir sur la valeur des noms de domaines en les achetant, pour ensuite les revendre en réalisant une plus-value, c’est ce que l'on nomme le “domaining”. Aussi appelé “second marché des noms de domaines”, ce secteur est actuellement en pleine explosion. «Il a représenté approximativement 120 millions de dollars dans le monde en 2009, estime Loïc Damilaville. Et son potentiel de croissance peut être multiplié par 10.» À titre de comparaison, 89 transactions de ce genre ont été réalisées en 2007 dans le monde, contre 159 uniquement sur le premier semestre 2009.

Et les montants dépassent parfois l’entendement. Business.com a ainsi été revendu 7,5 millions de dollars, Poker.org, 1 million de dollars, ou plus récemment Credit.fr, cédé à plus de 800 000 dollars. L’explosion des montants trouve son origine dans deux tendances. Tout d’abord, de moins en moins de “beaux” noms de domaine sont disponibles alors que, dans le même temps, le nombre de nouveaux arrivants sur le Web continue de croître.

Une activité méconnue

Les spécialistes de cette activité, les “domainers”, ne bénéficient pas toujours d’une bonne réputation. «Beaucoup de domainers sont d’anciens cybersquatteurs», explique Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Association française pour le nommage internet en coopération (Afnic).

Car domaining et cybersquatting sont deux pratiques très proches puisque, sur le fond, elles consistent toutes les deux à enregistrer des noms de domaine, pour ensuite les revendre. Avec néanmoins une réelle différence : le but du cybersquatting est de nuire à l’ayant-droit ou à sa visibilité sur Internet. Cette pratique est donc interdite par la loi. Le domaining, pour sa part, est tout à fait légal.

Le nom de domaine, une valeur complexe à évaluer

Tout comme les marques, les noms de domaine sont considérés comme des actifs immatériels. C’est pourquoi il n’existe pas de méthode absolue pour en évaluer la valeur. Certains experts allant même jusqu’à les comparer aux produits du marché de l’art. Pourtant, deux approches permettent de rationaliser leur estimation économique : la mesure de leur valeur intrinsèque, et celle de leur valeur trafic.

La première évalue du concret : la pertinence du nom de domaine (crédit.fr a plus de valeur que tartempion.fr), sa longueur, son extension, la langue choisie (l’anglais ayant la suprématie sur toutes les autres langues), ou encore l’adéquation entre la langue et l’extension. La seconde, la valeur trafic, pour sa part, repose sur une évaluation de la valeur économique que pourrait générer le nom de domaine. Et en la matière, certains noms de sites explosent tous les compteurs.

A ce jour, “sex.com”, considéré par des experts comme le nom de domaine ayant le plus de valeur au monde, aurait été cédé à plus de 14 millions de dollars en 2006. Cela en fait la vente la plus chère de l’histoire des noms de domaine.

Source: eCommerceMag.fr

 

Jeudi 8 avril 2010 à 15:11

L'AFNIC publie dès aujourd'hui son nouveau dossier thématique autour du « second marché des noms de domaine  ». Dans ce dossier destiné aux entreprises comme aux particuliers, la notion de second marché, les mécanismes de valorisation, et les principaux acteurs sont décrits en détails.

Le second marché désigne aussi bien les transactions de gré à gré sur des
noms de domaine  déjà enregistrés que le marché des « noms de domaine  d'occasion » et l'écosystème des acteurs intervenant sur ces problématiques.

Le second marché des noms de domaine  est encore considéré comme « confidentiel ». Seules quelques transactions record, comme celle de « credit.fr » et son site associé, pour près de 600 000 euros début 2010, font que les relais d'opinion s'intéressent à ce marché aux enjeux stratégiques. Néanmoins, ces cas spectaculaires ne suffisent pas à refléter la dynamique en termes de volumes de transactions.

Au travers d'un phénomène parfois jugé comme uniquement spéculatif, se posent de réels enjeux économiques pour les entreprises qui doivent aujourd'hui impérativement considérer les noms de domaines  comme des actifs immatériels de première importance.

Au final, connaître le prix d'un nom de domaine  est une chose, en connaître la réelle valeur en est une autre.

Pour en savoir plus sur le second marché des noms de domaine , téléchargez le dossier thématique complet via le lien suivant :
http://www.afnic.fr/data/divers/public/afnic-dossier-second-marche-2010-04.pdf

Vous pouvez également retrouver l'ensemble des dossiers thématiques déjà édités par l'AFNIC à cette adresse : http://www.afnic.fr/actu/presse/liens-utiles

Source: Cawa.fr

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