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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Mercredi 31 mars 2010 à 0:00

Le nom de domaine national .yu, pour la Yougoslavie, a cessé de fonctionner

Le nom «.yu» avait été créé en 1989 pour la Yougoslavie, qui acommencé à se désintégrer dans une guerre, deux ans plus tard. LesSlovènes ont d’abord pris leur indépendance, et comme ils n’avaient pasde nom de domaine  à eux, ilsavaient réussi à voler le nom de domaine .yu ! Cette usurpation a duréjusqu’en 1994, date où l’IANA, l’ancêtre de l’ICANN, est intervenue pourrendre le .yu à la Yougoslavie. Ensuite, à la fin de la Yougoslavie en2003, le «.cs» qui correspond à l’abréviation de Monténégro et Serbiedans la langue locale fut institué, mais ce .cs n’a quasiment jamais étéutilisé.

Source: RFI
Auteur: Laurent Rouy

Mardi 30 mars 2010 à 0:00

Pas de .paris avant 2011

Le dossier du .paris est au point mort. Pourtant désireuse deproposer ce nouveau nom de domaine  auxentreprises et aux particuliers dès la fin 2010, la Mairie de Paris n'atoujours pas déposé sa candidature. En cause : l'Icann, l'organismechargé de la gestion des noms de domaine , n'a paspublié les modalités de dépôt.

Des hésitations semblent peser sur la façon de procéder. « L'Icann aun temps envisagé de mettre en place une procédure spéciale, quifaciliterait l'attribution aux villes candidates dotées d'un solidedossier », explique le service de communication de la Mairie. Cetteoption n'a plus été évoquée lors de la 37e Conférence internationale del'Icann, qui s'est déroulée au début du mois de mars à Nairobi. Aucuneinformation sur le dépôt de candidatures n'est venue en remplacement.

Le dossier de la Mairie est pourtant bien avancé puisque l'Afnic-Corea été retenu comme prestataire technique. La Ville a aussi lancé unecampagne de mobilisation, par le biais d'un site Internet et d'unepétition en ligne. Et estime qu'il faudra désormais attendre 2011 pourvoir apparaître les premiers .paris.

Source: 01.net

Mardi 30 mars 2010 à 0:00

La justice privée pour les noms de domaine est-elle équitable ?

Internet n'est pas et n'a jamais été, comme on l'entend encore tropsouvent, une "zone de non droit". Au contraire, il y a toujours eu lesouci de mettre en place des règles et des procédures pour les fairerespecter, à commencer par l'architecture même du réseau. Mais il y atoujours eu aussi la tentation d'éviter les lourdeurs de la justicetraditionnelle, jugée trop coûteuse, trop lente et trop incapable desaisir les enjeux techniques à travers leurs décisions juridiques. Ils'est donc développé une sorte de justice privée parallèle, basée sur lanégociation et l'arbitrage, dont les noms de domaine  sont unparfait exemple.

Lorsqu'une entreprise (ou un particulier) souhaite dénoncer un nomde domaine  déposé en violation de ses droits, elle peut s'enremettre à la justice étatique, mais elle est incitée à utiliser laprocédure d'arbitrage uniforme baptisée UDRP, dont les règles ont étéfixées par l'ICANN et sont imposées depuis 1999 à tous les vendeurs de nomsde domaine   en .com, .net, .org, .info, .name, et .biz. S'il estavéré que le nom de domaine   attaqué a bien été déposé en violation d'une marquecommerciale, sans "intérêt légitime" à le posséder, ou "de mauvaisefoi", les arbitres saisis peuvent annuler l'octroi du nom de domaine, oule transférer au plaignant.

La première chose à faire pour le plaignant est de choisirl'organisme d'arbitrage. L'ICANN n'en reconnaît actuellement que quatre :un centre spécialisé qui dispose de plusieurs bureaux en Asie, la Courd'Arbitrage Tchèque (CAC), l'Organisation Mondiale de la PropriétéIntellectuelle (OMPI), et le Forum National d'Arbitrage (NAF). Tousfacturent leurs services aux demandeurs, sauf dans les rares cas où ledéfendeur souhaite bénéficier d'un collège de 3 arbitres, auquel cas lanote est partagée.

La concurrence entre les quatre organisations d'arbitrage se faitd'abord sur le prix, déjà beaucoup plus accessible qu'une procédurejudiciaire traditionnelle. Demander à un arbitre de l'OMPI de trancherun litige sur un nom de domaine   ne coûteainsi que 1500 dollars, dont 1000 dollars sont reversés à l'arbitre poursa rémunération, tandis qu'au NAF le même service coûte 1300 dollars(.pdf). La CAC ne facture que 500 euros l'arbitrage pour le nomde domaine , dont 250 euros vont à l'arbitre. Mais il n'estquasiment jamais choisi par les plaignants. Etrange ?

Malgré le prix le plus élevé, l'OMPI est choisi le plus souvent. Saréputation d'organisation internationale spécialisée en propriétéintellectuelle joue sans doute, s'agissant essentiellement de conflitsliés à des marques commerciales. Mais hasard ou coïncidences, l'OMPI estaussi l'organisme qui accède le plus souvent aux demandes desplaignants à l'encontre des noms de domaine  attaqués.Sur un peu plus de 16.900 plaintes examinées depuis 1999 au sein del'OMPI, moins de 1.900 ont été rejetées, et l'énorme majorité (88,8 %)ont au moins partiellement donné satisfaction au plaignant. Dans 63 %des cas, le domaine leur a été transféré.

Au NAF, qui est également beaucoup choisi, sur 12695 décisions prisesdepuis 1999 88 % donnent raison au demandeur. Or le coût nominal d'uneplainte étant négligeable et les enjeux commerciaux parfoisconsidérables, nombre d'entreprises préfèrent s'en remettre auxorganismes qui statistiquement leur donnent le plus de chance devictoires. Un peu comme si l'on pouvait choisir en France le tribunal oùporter plainte, pour avoir le plus de chance de tomber sur un jugeconciliant. Il y a heureusement des règles de compétence quil'interdisent dans la justice traditionnelle, mais pas pour l'UDRP.

Or il y a matière à s'interroger. Le NAF compte parmi ses rangs 141arbitres. Mais le cabinet d'avocats Muscovitch a calculé qu'une mêmearbitre était présente sur environ 10 % des litiges tranchés, et qu'elleétait aussi parmi les arbitres qui transféraient le plus souvent les nomsde domaine  à la demande des plaignants, avec un taux de transfertde 92,7 %.

Un tel constat ne peut, au minimum, que soulever des interrogationssur la capacité des "gouvernants" du web à créer une justice parallèleéquitable. Pour mettre fin aux doutes, il serait bon qu'au moins l'ICANNprécise dans sa procédure UDRP que les arbitres doivent être nommés auhasard, et non pas sur d'obscures critères internes que seules lesorganisations d'arbitrage décident, connaissent, contrôlent etappliquent. Et peut-être mettre fin, aussi, à la concurrence entrel'OMPI, le NAF et les quelques autres organismes.

Source: Numerama.com

Lundi 29 mars 2010 à 0:00

Ces marques qui défendent leurs noms de domaine bec et ongle

La France est le deuxième pays qui mène le plus d’actionsextrajudiciaires pour récupérer des nomsde domaine . J’ai mené l’enquête pour savoir quelles sont lessociétés françaises les plus agressives pour défendre leurs droits.

Cette semaine, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle(OMPI), qui gère la majorité des plaintes liées au cybersquatting, apublié son toujours très attendu rapport annuel sur les litiges autourdes noms de domaine . Si ellenote une baisse des plaintes (2 017, soit moins 9,5 % par rapport à2008), le nombre de noms de domaine concernés a battu un nouveau record (4 688). La France est trèsactive dans cette lutte et représente près de 11 % des plaignants, seclassant juste derrière les Etats-Unis.

Derrière les chiffres, une question. Qui attaque les squatteurs entout genre ? Pour répondre à cette énigme, j'ai épluché les milliers deplaintes dont le verdict a été rendu en 2009 concernant les extensionsgénériques (.com, .net, .org, .info...), le .fr et quelques extensionspays apparus dans mes recherches. Cela vous donne une bonne indicationdes entreprises les plus belliqueuses du pays.

Sanofi, Danone,Accor en tête

Alors, chers cybersquatteurs, pas touche à Sanofi-Aventis ! Lasociété pharmaceutique décroche le titre de champion des requérants lesplus entreprenants. J'ai relevé 36 noms de domaine  récupérésen 2009. Sanofi a entre autres mené des actions importantes pourreconquérir des adresses internet autour de son produit phare contrel'obésité Acomplia (acomplia-discount.com, acompliaonline.com,buyambiencrwithoutaprescription.net, cheapacomplia.com...).

Deuxième de mon classement : Danone, qui a été très actif surtoutpour son produit Activia. Parmi les 28 domaines revenus dans songiron, on recense activa.biz, activia.ch, activia.com.es,activiachalenge.com, activiaconsulting.com, activiadanone.com ouactivianutrition.com. Le groupe agroalimentaire a également obtenu larétrocession du nom de sa marque à l'identique en .ma (Maroc), .me, .proet .ws.

Le groupe hôtelier Accor complète le trio de tête avec 23 nomsde domaine . L'année 2009 a été marquée par toute une série devictoires autour de noms associant leur marque au préfixe blog(blogaccor.com, blogaccorhotels.com, blogibishotel.com, blogmercure.com,blognovotel.com, blogsofitel.com...).

Presque cinquantegrandes marques ont mené des actions

Derrière ce podium, on trouve entre autres la banque CIC (18 nomsde domaine  récupérés), et les entreprises Areva (17 noms) etAlstom (16 noms). Puis la septième et huitième place sont respectivementoccupés par deux transporteurs français. Air France a obtenu13 domaines dont airfrance-suck.com ou airfranceauctions.com. La SNCF(12 domaines) a beaucoup défendu sa marque TGV (e-tgv.com, tgv-est.mobi,tgvfamily.com, tgvmed.com...) mais aussi des noms associés à soncélèbre acronyme (sncfgrandvoyageur.com, transiliensncf.com,velo-sncf.com). La Française des jeux se classe neuvième (fdjbet.com,fdjbingo.com, fdjcasino.com, fdjeuxsport.com...).

Au dixième rang, Axa (avec 9 domaines) retrouve des noms aussinaturels que axa.net et axa.info ainsi qu'un beau PointSquatting wwwaxa.fr . La suite du classement comprend L'Oréal (11e,7 noms) et le Crédit Mutuel (12e, 6 noms). Auchan, 13e,a récupéré cinq domaines dont auchan24.com et auchanpolska.com soit unde plus que Carrefour. Ce dernier est 14e ex æquo aveChristian Dior, CMA CGM (quatre domaines autour de sa nouvelle tourmarseillaise), Lancôme et Renault (renault-shop.com,yourrenault.com...).

Ils sont nombreux à la 19e place avec trois domainestraités en 2009. On y retrouve Baccarat, Les Editions Neressis, Evian(evian-dayspa.com). A ce rang, Kingfisher France a récupéré des nomsde domaine  pris par des tiers avec des caractères accentués(bricodépot.com, bricodépôt.net). Michelin (mymichelin.com) et PierreFabre, qui a enfin son pierrefabre.com, sont également présents. A la 25eplace, on rencontre avec deux noms le Crédit du Nord, la Fnac, Garnier,Louis-Vuitton, Fragonard et Royal Canin.

1 500 dollars parplainte

Au dernier rang, avec un seul litige jugé dans l'année, un certainnombre de sociétés dont les plus connues sont les 3 Suisses(3suisses.fr), Alinéa (alinea.com), Bayard (notre-temps.fr), Caissed'Epargne (livret-a.com), Canal Plus (sexcanalplus.com), Castel Frères,Dailymotion, Europages, Hachette Filipacchi Presse, Le RépublicainLorrain, Mazars, Micromania, Naf-Naf (vente-privee-nafnaf.com), leclub de football PSG (boutique-psg.fr), Saint-Gobain, SFR, Surcouf etTotal.

Toutes les sociétés n'ont pas les moyens de se payer une procédureextrajudiciaire auprès de l'OMPI. Les frais sont de 1 500 dollars (sanscompter ceux de votre représentant juridique) par plainte. Lesentreprises en tête de notre classement ont donc sorti le carnet dechèque pour faire respecter leurs marques. Ainsi, elles ne sediluent pas parmi de nombreux noms de domaine contrefaisants.

Source: 01.net

Auteur: Jean-François Poussard

Jeudi 25 mars 2010 à 0:00

Joyeux anniversaire .tel et bon renouvellement !

Il y a un an jour pour jour, Telnic lançait les domaines.tel en “General Availability” (disponibilité générale).

La première période de renouvellement annuelle s’ouvre doncaujourd’hui et nul doute qu’une certaine fébrilité règne chez leregistre britannique en ce moment.

Le taux de renouvellement des domaines .tel sera en effet unindicateur important de la santé de l’extension et de son potentiel desuccès à terme.
Pour l’instant en tout cas, avec près de 300.000domaines .tel enregistrés en 12 mois, le démarrage est tout à faitsatisfaisant !

Il est effet classique de constater un tassement des enregistrementslors de la première période de renouvellement d’un nouveau nomde domaine  (l’extension .mobi avait ainsi perdu près de 10% de sesdomaines à cette occasion).
Beaucoup d’enregistrements trèsspéculatifs, voire hasardeux, sont généralement effectués avec unenthousiasme débridé lors du lancement d’une nouvelle extension et nesont pas renouvelés 12 mois plus tard, lorsque la raison et la sérénitéreprennent leurs droits.

Pour autant, il est à mon sens très prématuré de tirer desconclusions définitives sur le succès (ou l’insuccès) de l’extension.tel.
Son caractère innovant, ses particularismes uniques, en font eneffet un cas à part dans l’histoire desnomsde domaines  et il me semble qu’une période de 3 ans au moins seranécessaire pour avoir le recul indispensable à une analyse pertinente etdonc à des prises de décision définitives.

D’autre part, Telnic a fait preuve d’une grande capacité d’écoute desa communauté et a récemment ajouté (ou ajoutera très prochainement) desfonctionnalités majeures aux domaines .tel :

- possibilité de personnalisation (logo, couleurs de l’arrière-plan,etc.)
- insertion de liens sponsorisés Google AdSense
- lancementde TelPages, l’annuaire universel des domaines .tel
- …
qui créentune valeur ajoutée supplémentaire significative à l’extension.

Source: ToutPointTel.fr

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