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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Jeudi 25 mars 2010 à 0:00

L'américaine Go Daddy cesse la vente de noms de domaine en Chine

Go Daddy Group, un chef de file de la revente de nomsde domaine  Internet, annonce qu'il cessera l'enregistrement denouveaux noms en Chine.

La compagnie américaine justifie l'initiative en rappelant que legouvernement chinois exige depuis peu des photos et autres documentsd'identification de ses clients.

Go Daddy enregistre des noms de domaine  en Chinedepuis 2005. La compagnie se dit préoccupée de la sécurité de saclientèle et de l'effet «refroidissant» des nouvelles exigences dugouvernement chinois.

Go Daddy a fait cette annonce mercredi lors d'une audience du Congrèsaméricain sur les démêlés de Google en sol chinois.

Source: Canoe.com

Jeudi 25 mars 2010 à 0:00

Comment fonctionne la censure sur internet

Il n'aura pas fallu longtemps à Pekin pour filtrer les réponses dunouveau moteur de recherches proposé par Google depuis Hong Kong. Maisla Chine n'est pas le seul pays expert dans la censure du web. Tourd'horizon de l'arsenal des "ennemis d'internet"... et des façons de lescontrer.

Quelques heures après que Google a transféré les requêtes chinoisesvers ses serveurs de Hong Kong, la Chine commençait déjà à filtrerl'accès à google.com.hk. Ainsi le "départ de Google", même s'il n'estpas sans conséquence, aurait fait beaucoup de bruit pour rien ? Est-ildonc si simple de censurer le web ?

En 2009, une soixantaine de pays ont été concernés par une forme decensure du Web selon Reporters Sans Frontières (RSF), soit deux foisplus que l'année passée. 120 blogueurs, internautes et cyberdissidentssont actuellement derrière les barreaux pour s'être exprimés en ligne.

Les techniques de la censure

Le point unique d'accès au réseau. Pour les pays qui ont établi unpoint unique d'accès au réseau (Turkmenistan, Cuba en parallèle d'unréseau international), géré par un opérateur télécom en situation demonopole public, la surveillance est facilitée car tout est centralisé.Si l'Etat décide de couper l'accès au réseau, c'est un peu comme si lestechniciens n'avaient qu'à mettre un interrupteur en position "off".L'action est effectuée directement sur le "backbone", qui gère l'accèsau Web dans tout le pays. C'est ce vers quoi s'engage la Birmanie, quiest en train de construire son propre réseau télécom, avec l'aided'Alcatel-Lucent (voir encadré). Le Venezuela serait lui aussi bienparti pour.

La suppression de sites. Lorsque les Etats ont le contrôle desserveurs de noms de domaine , ilspeuvent tout simplement "désenregistrer" un domaine pour rendre lecontenu du site indisponible. L'autre méthode consiste à demander àl'hébergeur du site d'effacer les données de son serveur.

Le Filtrage par IP et DNS (adresses des ordinateurs et des serveurs).Il est réalisé à l'aide de routeurs, de pare-feu ou de proxys,paramétrés pour filtrer des adresses de machines, des nomsde domaine , ou encore des numéros de port. Ce filtrage a poureffet de bloquer l'accès direct aux sites. Il est mis en place au niveaudes fournisseurs d'accès, et peut être répété au niveau desentreprises, des bibliothèques... comme c'est le cas pour toutes lestechniques exposées.

Le filtrage par mot-clé. Il peut se faire sur les mots-clés présentsdans les URL (adresses des sites), ou dans les moteurs de recherche (lesite n'est pas bloqué mais il est plus difficile de le trouver). Dans lecas de Google en Chine, le moteur s'était engagé à filtrer lui-même enamont les résultats de recherche sur Google.cn. Maintenant que Google aarrêté cette autocensure, la Chine doit filtrer elle-même les résultats,mais c'est moins efficace.

Le blocage ponctuel de sites. La censure n'est pas forcémentconstante, elle peut prendre la forme d'une "liberté surveillée". Dessites habituellement accessibles peuvent alors être rendus impraticablesseulement en période de troubles. Par exemple grâce à une attaque par"déni de service" (saturation d'un serveur par l'envoi de requêtessimultanées), ou en diminuant temporairement les débits, comme le fontl'Iran ou la Birmanie (il devient alors très difficile de téléchargerdes photos ou des vidéos, voire d'envoyer des mails).

Disposer d'un seul opérateur télécom (comme en Iran) et d'un seulfournisseur d'accès facilite la censure. Quand il existe plusieurs FAI,c'est à chacun d'appliquer les filtres. Ce qui ne fonctionne pas à tousles coups. En Erythrée par exemple, deux des quatre fournisseurs d'accèsne prennent pas la peine de bloquer les sites de la diaspora, expliqueLucie Morillon, du bureau nouveaux médias chez RSF.
Une censure quicoûte cher

Selon RSF, c'est la Chine qui dispose du système de censure le plussophistiqué. Elle y a mis les moyens. "Plusieurs dizaines de millions dedollars" selon Lucie Morillon, qui précise que "plus on y met d'argent,plus la censure est efficace". Vouloir museler les internautes tout endéveloppant une infrastructure télécom à même d'assurer un développementéconomique rapide a aussi un coût humain : 30.000 à 40.000"cyberpoliciers" chinois seraient en charge d'appliquer la censure. Leurrôle: surveiller, repérer, actualiser le filtrage... C'est que la Chineest le premier pays en nombre d'internautes, et à ce titre c'est laChine qui emploie le plus de cyberflics. Mais le métier est porteurégalement en Iran ou en Russie.

Les "Ennemis d'Internet" en 2010

D'autres pays n'ont pas les moyens de leurs ambitions censoriales.Certains, comme la Syrie, hésitent par conséquent à développer leursinfrastructures, de peur de ne pouvoir les contrôler. Quand la censureest techniquement ou financièrement impossible, deux méthodes : empêcherles internautes de surfer (avec des tarifs inabordables comme à Cuba,une infrastructure obsolète rendant les connexions difficiles...), ouencourager l'autocensure grâce à l'intimidation (arrestations auViet-Nam, contrôle d'identité à l'entrée des cybercafés au Bélarus...).

La liste des ennemis d'Internet établie par Reporters sans frontièresréunit cette année l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine, la Coréedu Nord, Cuba, l'Egypte, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, leTurkménistan, le Viêt-Nam.

Source: l'Expansion.com

Mercredi 24 mars 2010 à 0:00

Plus de 2100 plaintes pour noms de domaine en 2009

Plus de 2100 plaintes pour noms de domaine  ont étédéposées l'an dernier par les propriétaires de marques auprès du Centred'arbitrage de l'OMPI, a indiqué l'organisation. En dix ans, le Centre aété saisi de plus de 17'000 litiges.

Le dépôt de 2107 plaintes l'an dernier correspond à une diminution de9,5% par rapport à 2008, mais elles ont porté sur un nombre record de nomsde domaine , soit 4688 en une année, a précisé l'Organisationmondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Près de 24% des plaintes ont été réglées avant la décision desexperts. Sur les litiges restants, 87% ont débouché sur une décisionordonnant le transfert des noms de domaine  auxrequérants (ou leur radiation) et 13% sur un rejet de la plainte.

Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse etl'Espagne ont été les principaux pays d'origine des requérants en 2009.Les défendeurs provenaient surtout des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de laChine, du Canada, de l'Espagne et de la Corée du Sud.

Le Centre d'arbitrage "a prouvé qu'il constitue une procédurenovatrice, universelle et peu onéreuse pouvant se substituer à l'actionjudiciaire. Il offre une solution concrète à l'enregistrement abusif demarques en tant que noms de domaine ", acommenté le directeur général de l'OMPI Francis Gurry.

Source: Romandie.com

Mardi 23 mars 2010 à 0:00

Google met fin à Google.cn et redirige sur la version hong-kongaise non censurée

C'est au minimum un acte symbolique. En fermant Google.cn et enredirigeant les internautes sur la version non-censurée de Google.com.hk(la version hong kongaise du moteur de recherche), la firme de MountainView adresse un message fort au gouvernement pékinois. Reste à savoircomment l'Empire du Milieu réagira à ce coup d'éclat d'une sociétéétrangère qui défie ouvertement sa censure.

les premières réactions ne se sont pas faites attendre. Selon LeFigaro, les Etats-Unis sont "déçus" par l'échec des discussions entreGoogle et la Chine, tandis que l'Empire du Milieu a tout de suitecritiqué la décision de l'entreprise américaine qui aurait "violé unepromesse écrite". Google a "absolument tort" selon les officielschinois.

Article original - Finalement, Google sera allé jusqu'au bout. Depuisquelques heures, la firme américaine a mis un terme à son nomde domaine  chinois, Google.cn, mettant ainsi à exécution sesmenaces de quitter le pays si le gouvernement s'entête à vouloircensurer le web chinois. Désormais, c'est la page hong-kongaise(Google.com.hk) qui est proposée aux internautes qui cherchent à accéderà l'ancienne adresse.

Dans un billet publié aujourd'hui sur le blog officiel, DavidDrummond (vice-président senior, développement de l'entreprise etdirection juridique) explique que la censure sur les différents moteursde recherche de la firme (Search, News et Images) n'a plus cours. "Lesutilisateurs visitant Google.cn sont désormais redirigés versGoogle.com.hk, où nous offrons une recherche non-censurée en caractèreschinois simplifiés spécifiquement destinée aux utilisateurs de la Chinecontinentale, via nos serveurs à Hong Kong".

"Les utilisateurs basés à Hong Kong continueront d'avoir accès auxservices de Google de façon non-censurée et proposés avec dessinogrammes traditionnels. En raison de la montée en charge sur nosserveurs à Hong Kong, et dans la mesure où ces changements sontrelativement compliqués, les internautes pourront expérimenter desralentissements ou faire face à des éléments ou services inaccessibles" apoursuivi David Drummond.

Ainsi, les internautes chinois peuvent profiter du moteur derecherche hong-kongais sans le moindre filtrage. Et forcément, lorsqueles internautes chinois souhaiteront se renseigner sur Tian'anmen surGoogle Images, ils verront des photos à des années-lumières des imagestouristiques présentes sur la version censurée. Toutefois, il estcertain que le gouvernement chinois réagira très vite et censurera letrafic entre la Chine continentale et la petite région administrativespéciale chinoise. Qu'importe le motif.

La décision de fermer le nom de domaine  chinois nefut pas prise de gaieté de coeur. "Il était difficile de trouver unmoyen de tenir notre promesse de mettre fin à la censure des résultats.Nous voulons qu'un maximum de gens à travers le monde puisse avoir accèsà nos services, et cela concerne les internautes chinois. Mais legouvernement chinois a été très clair : le principe de l'auto-censureest une exigence non-négociable" a-t-il expliqué. Les négociationsn'auront donc rien donné entre Google et Pékin. Mais est-ce vraiment sisurprenant ? Maintenant, Google espère que le gouvernement chinoisrespectera cette décision, mais si l'entreprise "est bien consciente quela Chine peut à tout moment bloquer l'accès à nos services".

En janvier, Google avait prévenu les autorités chinoises qu'ellen'hésiterait pas à reconsidérer sa présence en Chine si jamais legouvernement ne changeait pas de comportement. Ce coup d'éclat de lafirme de Mountain View faisait suite à la vague de piratage qui a frappéquelques dizaines d'entreprises occidentales en décembre dernier, dontGoogle. Après avoir cherché dans un premier temps à négocier uncompromis permettant à l'entreprise de rester, la firme s'est rendue àl'évidence qu'il n'était pas possible de faire infléchir le gouvernementchinois dans ce domaine .

Enfin, David Drummond rappelle que toutes les décisions à ce sujetont été prises aux Etats-Unis, par les dirigeants de la société. Ledirecteur juridique souhaite que le gouvernement chinois ne se retournepas contre les employés vivant sur place, en les tenant responsable dequoi que ce soit. Gageons que son appel soit entendu. D'autant que celane signifie pas la fin de toutes les autres activités de Google enChine.

Source: Numerama.com
Auteur: Julien L

Mardi 23 mars 2010 à 0:00

Transfert des services Google de Chine à Hong Kong: Pékin minimise

Google a tenté un compromis en Chine. Le groupe a annoncé avoirtransféré ses services de recherche chinois vers le domaineGoogle de Hong Kong afin de pouvoir fournir des résultats non censurés.Selon Pékin, la décision de Google ne devrait pas altérer les relationssino-américaines.

Plutôt que de mettre fin à ses activités en Chine continentale, commeil l'avait laissé entendre, le géant américain de l'internet a tentécette solution médiane. Il est toutefois resté fidèle à son intention dene plus se plier à la censure.

"Google a violé une promesse écrite qu'il avait faite en arrivant surle marché chinois en arrêtant de filtrer son moteur de recherche et eninsinuant que la Chine est derrière des attaques de piratesinformatiques", a déclaré un responsable de l'internet au bureau d'Etatpour l'Information.

Pékin a toutefois ajouté, par la bouche du porte-parole du ministèredes Affaires étrangères, que la décision de Google était un acte isolé,qui serait traité "conformément à la loi". Les relationssino-américaines ne devraient pas en souffrir, selon lui, à moins qu'iln'existe une volonté de "politiser" le dossier.

La Maison Blanche s'est quant à elle dite "déçue" de l'échec desnégociations entre Pékin et Google.

Le premier moteur de recherche mondial sur internet a jugé saréorientation du trafic vers le nom de domaine  de GoogleHong Kong comme tout à fait légale. Il a néanmoins admis que legouvernement chinois pouvait à tout instant bloquer l'accès à sesservices.

Google a lancé une page internet, qui sera mise à jourquotidiennement, "pour que chacun puisse voir quels services Google sontdisponibles en Chine": google.com/prc/report. Lundi soir, cette pageindiquait que les services Blogger, YouTube et certains site étaient"bloqués".
(ats / 23 mars 2010 09:17)

Source: Romandie.com

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