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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Vendredi 25 juin 2010 à 10:44

L’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) a choisi les services de l’AFNIC pour l’accompagner dans la mise en place d’une solution de gestion automatisée de son domaine de premier niveau « تونس. ».

Le 23 mars 2010 dernier, l’ATI a obtenu de l’ICANN la validation de son projet de domaine de premier niveau en écriture arabe « تونس. » (TLD IDN, à prononcer « .tounes »). La Tunisie fait désormais partie des 13 pays, dont l’Egypte, la Chine et la Russie, qui mettent ou mettront prochainement à la disposition de leur population des noms de domaine dans leur propre écriture.

Afin de préparer l’infrastructure technique nécessaire à la gestion des noms de domaine en arabe du « تونس. », l’ATI a choisi de faire appel aux services de l’AFNIC, opérateur de registre TLD. Le 26 avril 2010, l’ATI et l’AFNIC ont ainsi signé une convention dans le cadre d’un financement de la Banque mondiale.

Au cours des prochains mois, l’AFNIC mettra en œuvre une solution de gestion automatisée de registre spécialement adaptée aux besoins du « تونس. ». Bâtie sur un logiciel initialement développé dans un esprit de co-développement au sein du Collège International de l’AFNIC, cette solution intégrée est vouée à être entièrement opérée par l’ATI.

Source: GlobalSecurityMag.fr

Jeudi 22 avril 2010 à 10:22

Le plus grand changement technique sur Internet depuis son invention il y a 40 ans, est intervenu lundi 19 Avril avec la fin du monopole de l’alphabet romain sur le système des adresses en ligne pour les utilisateurs d’Internet et la mise en pratique sur une période d’essai de deux mois, de l’accord conclu le 11 novembre 2009 entre l’UNESCO et l’ICANN, (organisme chargé de la gestion des noms de domaine  mondiaux), qui permettra désormais de déposer des noms de domaine  utilisant des alphabets autres que romain, comme l’arabe, le japonais, le chinois ou le coréen.

Jusqu’à présent, les noms de domaine  dans les adresses internet (par ex. org ou com) n’utilisaient que des caractères latins. Lors de cette première phase d’essai qui a débuté lundi, l’ICANN va commencer à accepter des demandes de représentants de pays d’un peu partout dans le monde portant sur de nouveaux codes de pays en arabe, chinois et d’autres langues. Les utilisateurs de caractères non-latins pourront avoir accès à des adresses internet rédigées dans leur propre langue.

L’accord UNESCO-ICANN qualifié par les experts de ‘’grand pas vers une plus grande diversité linguistique sur le web’’, couvre un large éventail de domaines afin que les nouveaux développements puissent bénéficier au plus grand nombre de langues possible. L’UNESCO a notamment mis son réseau d’experts linguistiques au service du processus pour informer les Etats membres sur les nouveaux noms de domaine  mondiaux (NDM) et encourager d’autres grandes agences des Nations Unies à s’impliquer et établir des groupes de travail en vue d’aider les pays en développement et les pays les moins avancés à participer pleinement à cette avancée.

C’est un progrès que les utilisateurs d’autres alphabets que le romain réclamaient depuis longtemps. D’autant que l’Internet doit être multilingue pour que tous les groupes linguistiques puissent vraiment profiter de son potentiel exceptionnel.
En effet, durant les deux phases du Sommet mondial sur la société de l’information en 2003 et 2005, ainsi que les quatre éditions du Forum sur la gouvernance de l’Internet, l’UNSCO a poussé à ce que la communauté internationale reprenne à son compte quatre principes de base en vue de la création de sociétés du savoir : liberté d’expression, éducation de qualité pour tous, accès universel à l’information et au savoir, respect de la diversité linguistique et culturelle.

Sur les 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde aujourd'hui, plus de la moitié utilisent des langues dont l'écriture n'est pas en caractères romains, ce qui confirme l’intérêt de ce grand changement technique pour la communauté mondiale de l’Internet et surtout pour la promotion et la reconnaissance de la diversité culturelle comme atout indispensable à la compréhension mutuelle et au dialogue entre les civilisations et les cultures.

‘’Promouvoir la diversité culturelle, patrimoine commun de l’humanité, et son corollaire, le dialogue, constitue un véritable enjeu dans le monde d’aujourd’hui, et se trouve au cœur des préoccupations de l’UNESCO et de l’ICANN’’, résume, pour sa part, le président d’ICANN, Rod Beckstrom.

Source: AtlasInfo.fr

Lundi 19 avril 2010 à 11:04

Un groupe d’acteurs et professionnels de l’Internet réunionnais se sont posé la question sur la « libération des noms de domaines  en .re ».

Le 14 Avril dernier, @blogabrac posait directement la question a Mathieu Weill, CEO of AFNIC, manager of .fr registry.

L’Afnic serait complètement d’accord pour libéraliser le .re. Le souci viens du manque de relais pour sensibiliser les élus réunionnais et pour pousser le Ministère. En outre, on apprend que la demande de libéralisation des noms de domaine  en .re par les particuliers a été émis dès 2006, en même temps que le .fr et qu’il a été refusée par la Chambre des Commerce et d’Industrie local.

Cette libéralisation, comme pour les .fr, permettrait aux particuliers qui le souhaite d’avoir leur mel ou site en .re. Certains voit en cela un moyen de d’affirmer l’identité de la Réunion, parfois inconnue et souvent confondue. D’autres réfutent cette idée de libéralisation en songeant d’ores et déjà au risque de cybersquatting de nom de domaine . « qd au risque de squatt on est en 2010 et les règles de l’AFNIC sont plutôt claires sur le sujet http://bit.ly/bnxWHK« de répondre Mathieu Weil via son Twitter.

Le débat est ouvert et les discussions apparaissent sur le web à ce sujet en attendant un éventuel réexamen de la situation par les élus locaux comme semble le préconisé certains acteurs.

Plus de 500 noms de domaines  en.re ont été créés depuis le début de l’année 2010 principalement composés de sites institutionnels, corporates, évènementiels et ou de marques. Il y a actuellement 4520 noms de domaines en .re

Source: i974.com

Lundi 12 avril 2010 à 10:53

L'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) s'est livrée à un décryptage de l'évolution du second marché des noms de domaine qui, chaque année, gagne un peu plus en puissance.

Investir sur la valeur des noms de domaines en les achetant, pour ensuite les revendre en réalisant une plus-value, c’est ce que l'on nomme le “domaining”. Aussi appelé “second marché des noms de domaines”, ce secteur est actuellement en pleine explosion. «Il a représenté approximativement 120 millions de dollars dans le monde en 2009, estime Loïc Damilaville. Et son potentiel de croissance peut être multiplié par 10.» À titre de comparaison, 89 transactions de ce genre ont été réalisées en 2007 dans le monde, contre 159 uniquement sur le premier semestre 2009.

Et les montants dépassent parfois l’entendement. Business.com a ainsi été revendu 7,5 millions de dollars, Poker.org, 1 million de dollars, ou plus récemment Credit.fr, cédé à plus de 800 000 dollars. L’explosion des montants trouve son origine dans deux tendances. Tout d’abord, de moins en moins de “beaux” noms de domaine sont disponibles alors que, dans le même temps, le nombre de nouveaux arrivants sur le Web continue de croître.

Une activité méconnue

Les spécialistes de cette activité, les “domainers”, ne bénéficient pas toujours d’une bonne réputation. «Beaucoup de domainers sont d’anciens cybersquatteurs», explique Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Association française pour le nommage internet en coopération (Afnic).

Car domaining et cybersquatting sont deux pratiques très proches puisque, sur le fond, elles consistent toutes les deux à enregistrer des noms de domaine, pour ensuite les revendre. Avec néanmoins une réelle différence : le but du cybersquatting est de nuire à l’ayant-droit ou à sa visibilité sur Internet. Cette pratique est donc interdite par la loi. Le domaining, pour sa part, est tout à fait légal.

Le nom de domaine, une valeur complexe à évaluer

Tout comme les marques, les noms de domaine sont considérés comme des actifs immatériels. C’est pourquoi il n’existe pas de méthode absolue pour en évaluer la valeur. Certains experts allant même jusqu’à les comparer aux produits du marché de l’art. Pourtant, deux approches permettent de rationaliser leur estimation économique : la mesure de leur valeur intrinsèque, et celle de leur valeur trafic.

La première évalue du concret : la pertinence du nom de domaine (crédit.fr a plus de valeur que tartempion.fr), sa longueur, son extension, la langue choisie (l’anglais ayant la suprématie sur toutes les autres langues), ou encore l’adéquation entre la langue et l’extension. La seconde, la valeur trafic, pour sa part, repose sur une évaluation de la valeur économique que pourrait générer le nom de domaine. Et en la matière, certains noms de sites explosent tous les compteurs.

A ce jour, “sex.com”, considéré par des experts comme le nom de domaine ayant le plus de valeur au monde, aurait été cédé à plus de 14 millions de dollars en 2006. Cela en fait la vente la plus chère de l’histoire des noms de domaine.

Source: eCommerceMag.fr

 

Jeudi 8 avril 2010 à 15:11

L'AFNIC publie dès aujourd'hui son nouveau dossier thématique autour du « second marché des noms de domaine  ». Dans ce dossier destiné aux entreprises comme aux particuliers, la notion de second marché, les mécanismes de valorisation, et les principaux acteurs sont décrits en détails.

Le second marché désigne aussi bien les transactions de gré à gré sur des
noms de domaine  déjà enregistrés que le marché des « noms de domaine  d'occasion » et l'écosystème des acteurs intervenant sur ces problématiques.

Le second marché des noms de domaine  est encore considéré comme « confidentiel ». Seules quelques transactions record, comme celle de « credit.fr » et son site associé, pour près de 600 000 euros début 2010, font que les relais d'opinion s'intéressent à ce marché aux enjeux stratégiques. Néanmoins, ces cas spectaculaires ne suffisent pas à refléter la dynamique en termes de volumes de transactions.

Au travers d'un phénomène parfois jugé comme uniquement spéculatif, se posent de réels enjeux économiques pour les entreprises qui doivent aujourd'hui impérativement considérer les noms de domaines  comme des actifs immatériels de première importance.

Au final, connaître le prix d'un nom de domaine  est une chose, en connaître la réelle valeur en est une autre.

Pour en savoir plus sur le second marché des noms de domaine , téléchargez le dossier thématique complet via le lien suivant :
http://www.afnic.fr/data/divers/public/afnic-dossier-second-marche-2010-04.pdf

Vous pouvez également retrouver l'ensemble des dossiers thématiques déjà édités par l'AFNIC à cette adresse : http://www.afnic.fr/actu/presse/liens-utiles

Source: Cawa.fr

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