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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Mercredi 21 juillet 2010 à 14:20

Au plus tard début 2011, les premiers noms de domaine en ".xxx" devraient apparaître sur internet. Mais les éditeurs de sites français sont dubitatifs. S'ils déclarent vouloir pré-réserver leurs noms de domaine, c'est plus pour lutter contre le cybersquatting que par conviction de son intérêt.

L'Icann, organisme californien qui gère les noms de domaine Internet pour le monde entier, a accepté fin juin d'étudier à nouveau la création d'une extension ".xxx" spécifiquement dédiée aux sites pornographiques, et rendra sa décision finale d'ici à la fin de l'année. Son arrivée est prévue pour début 2011, peut-être même avant. Une décision qui satisfait pleinement ICM Registry, société à l'origine de cette demande.

Depuis six ans, la société bataillait ferme afin d'obtenir l'approbation du Government Advisory Comittee, instance qui, au sein de l'Icann, regroupe l'ensemble des représentants des pays membres. Depuis sa première requête, en 2004, l'argumentaire de l'ICM Registry repose sur un constat des plus basiques : le sexe fait l'objet d'un développement spectaculaire sur la Toile avec quelque 370 millions de sites dédiés. Les chiffres notamment compilés aux Etats-Unis se passent de commentaires : chaque seconde, plus de 3.000 dollars sont dépensés sur des sites X dans le monde, 25% des recherches effectuées sur des moteurs de recherche sont liées au sexe, 35% des téléchargements concernent des contenus pornos, et le chiffre d'affaires mondial du X sur Internet approche les cinq milliards de dollars.

Zone à risque pour le e-commerce

Pour autant, cette industrie reste opaque. Les sites "officiels" ayant pignon sur rue côtoient des entités beaucoup plus louches, aux contours indistincts, et où les arnaques sont monnaie courante. Conséquence directe : outre une image sulfureuse, l'industrie du porno en ligne constitue encore une zone à risque pour le développement du commerce électronique. D'où l'idée de lui attribuer une extension dédiée, qui faciliterait le contrôle des sites l'utilisant, leur apportant du même coup une certaine crédibilité commerciale. Par ailleurs, le regroupement au sein d'une extension unique permettrait une plus grande efficacité des systèmes de filtrage pour la protection des mineurs et la lutte contre la pédophilie.

Stuart Lawley, patron d'ICM Registry, déclarait le mois dernier qu'il comptait déjà 112.000 acheteurs pré-enregistrés pour des adresses en .xxx, la plupart d'entre eux opérateurs de sites Internet pornographiques. Mais s'il s'attend visiblement à une explosion des pré-réservations suite à l'annonce de l'Icann, ce n'est pas forcément le signe d'une adhésion massive de la communauté du X aux arguments avancés par ICM Registry.

Les éditeurs de sites X français pas emballés

En France, au sein de la société de production Marc Dorcel, on reste dubitatif quant à la pertinence de cette nouvelle extension : "On l'utilisera, mais je ne suis pas sûr que cela ait un intérêt majeur, estime Ghislain Faribeault, responsable des nouveaux médias. De toute façon, nous avons acheté toutes les extensions possibles. Notre pré-réservation pour le .xxx est faite. Je n'ai pas envie qu'un Dorcel.xxx déposé par quelqu'un d'autre se ballade sur la Toile". Le risque éventuel d'une exploitation de marque frauduleuse constitue visiblement un argument autrement plus sérieux que les raisons invoquées par ICM Registry.

Un sentiment partagé par Vincent Gresser, directeur général de la société de production Colmax, dont l'extension en .xxx est également réservée mais qui n'est pas certain de vouloir l'utiliser: "Son impact ne sera pas déterminant. Finalement, cela risque de 'ghettoiser' encore un peu plus une activité qui n'en pas besoin. Il existe différents types de contenus. Il ne faut pas tous les mettre dans le même panier en faisant un amalgame", juge-t-il.

Chez Rentabiliweb, groupe spécialisé sur la monétisation d'audience, on ne se sent guère concerné par cette initiative. Le site, qui a revendu les 9/10ème des sites de charme acquis lors du rachat du groupe Montorgueil pour n'en conserver que deux ou trois, s'estime "incompétent" en la matière : "Nous gagnons plus d'argent dans le jeu que dans l'adulte. Et, si d'aventure, quelqu'un nous prend une extension, nous lancerons une procédure. C'est tout.", rétorque-t-on au sein de Rentabiliweb.

D'autres acteurs se sentent un peu contraints et forcés de postuler. C'est le cas de Richard Fahl, le directeur général des Editions Concorde : "Sur le principe, je suis contre. C'est référencer l'industrie du X pour, à la première occasion, l'enfermer dans un ghetto. 70% des Français consomment régulièrement des films X, des sex toys ou de la lingerie coquine. Les mettre et nous mettre dans un ghetto n'est pas très agréable. D'un autre côté, nous avons affaire à des mastodontes sur ce marché. Donc oui, nous allons nous pré-enregistrer", explique-t-il.

Source: L'Expansion

Vendredi 25 juin 2010 à 12:29

Internet - D'après le secrétaire général de l'ICANN, l'organisme gérant l'attribution des noms de domaines donnera vraisemblablement son accord demain 25 juin à la création du domaine .xxx réservé aux sites pour adultes. L'industrie du porno n'est pourtant pas unanime.

Les dernières délibérations autour du.xxx devraient semble-t-il déboucher sur une approbation par le comité de direction de l'ICANN, validant ainsi la création d'un nouveau nom de domaine dédié aux sites pour adultes.

A l'occasion d'une conférence de l'ICANN à Bruxelles le 24 juin, le secrétaire général de l'organisme, John Jeffrey, a déclaré que le comité des directeurs approuvera vraisemblablement demain la naissance du .xxx.

Larry Flynt, figure du X, s'oppose au .xxx

Cette éventualité a provoqué cette semaine des actions de lobbying de la part de certains membres de l'industrie porno relate The Register. C'est notamment le cas de Larry Flynt, le créateur d'Hustler selon qui un domaine .xxx est une invitation à la censure.

Mais l'industrie des contenus pour adultes a dans cette bataille un allié inattendu. Autres opposant actifs à ce projet, les associations religieuses américaines, à l'origine notamment de campagnes d'envois massifs de courriers.

La société ICM Registry, qui est à l'origine de la demande de ce nom de domaine, et en procès avec l'ICANN, se montre prudente quant à une approbation. Son patron, Stuart Lawley, s'est déclaré prudemment optimiste.

Une validation permettrait à ICM de mettre fin à son dispendieux contentieux avec l'ICANN, évalué à 5 millions de dollars en frais juridique par Stuart Lawley. La prochaine étape pour ICM est de commercialiser des domaines en .xxx.

Ces domaines seront soumis à des règles définies par l'IFFOR, l'International Foundation for Online Responsibility, un groupe crée par l'ICM. Ce qui ne manque pas d'inquiéter la Free Speech Coalition (FSC), une organisation rassemblant des acteurs de l'industrie du X.

La FSC craint de voir les intérêts des industriels pénalisés par les règles imposées par l'IFFOR. Pour lever les freins au .xxx, le patron d'ICM fait valoir qu'un nom de domaine spécifique à l'industrie pornographique aurait l'avantage de faciliter la mise en place d'outils de filtrage pour les parents et les institutions.

Source: ZDnet

Vendredi 25 juin 2010 à 11:32

Dans un communiqué officiel, la société Verisign, spécialisée dans les infrastructures de réseaux et notamment pour la gestion des domaines .com et .net, annonce une croissance de 6% sur un an des enregistrements des noms de domaines de premier niveau (TLD). Ces douze derniers mois ce serait en effet 11 millions de nouveaux dépôts qui auraient été enregistrés pour franchir la barre des 193 millions.

Les noms de domaines en .com et .net continuent d'avoir le vent en poupe et affichent de leurs côtés une hausse de 2,7% par rapport au dernier trimestre 2009 et de 7% sur un an. A ce jour l'on en dénombrerait 99,3 millions. Depuis le mois de janvier, 8,1 millions de domaines .com et .net ont été déposés, avec une moyenne de 2,7 millions par mois. Parmi ces derniers, 72% ont été renouvelés, un taux en légère hausse par rapport à la même période l'année dernière (71,2%).

Concernant les extensions régionales (CCTLD), c'est l'Allemagne (.de) qui se place en pôle position devant la Chine (.cn), le Royaume-Uni (.uk), les Pays-Bas (.nl) et l'Union Européenne (.eu). Selon l'AFNIC, il y aurait aujourd'hui 1 756 118 domaines .fr enregistrés contre 1,5 million en septembre 2009.

Source: ClubicPro

Vendredi 25 juin 2010 à 11:24

L'Icann, l'organisme américain qui gère l'attribution des noms de domaine, a généré le 16 juin dernier la première clé de signature cryptographique pour les 13 serveurs racine DNS. Baptisée KSK (Key Signing Key), cette clé permettra d'authentifier de manière récursive l'ensemble des noms de domaine.

C'est une étape essentielle pour le déploiement du service protocolaire DNSSEC, qui devrait démarrer le 15 juillet prochain. Ce qui permettra d'améliorer la sécurisation globale des échanges web. En 2008, le chercheur Dan Kaminsky avait, en effet, découvert une mégafaille dans le système d'adressage de l'internet, qui avait mobilisé toute l'industrie.

Source: 01net

Vendredi 25 juin 2010 à 11:13

Le Québec fait figure de parent pauvre au niveau des extensions de noms de domaine, ne possédant pas une extension générique de premier niveau pour différencier les sites uniquement québécois des sites canadiens. L’extension de premier niveau pour le Canada étant le .ca, il est impossible pour un site québécois de se démarquer d’un site pan-canadien à l’aide de son extension. Comme le dit si bien le slogan du CIRA (l’organisme en charge des points .ca), «Rien ne fait plus canadiens que le point-ca.»  Canadien oui, mais comment fait on pour différencier un site qui s’adresse à tout le Canada d’un site qui n’a d’intérêt qu’au Québec ?

J’entends déjà vos murmures, et le qc.ca alors ?

Le .qc.ca n’est pas une extension générique de premier niveau. C’est tout simplement un niveau ajouté par le CIRA pour permettre les extensions provinciales. Le plus gros problème du .qc.ca est que vous devez posséder le .ca correspondant pour créer le .qc.ca. Si on voudrait, par exemple, créer fleuriste.qc.ca pour un fleuriste québécois, nous devons posséder le .ca. Ce qui fait que pour la plupart des noms génériques, ils est quasi-impossible d’avoir un nom de domaine provincial. La seule exception qui existe est de parvenir à une entente avec le propriétaire du nom de domaine en question afin qu’il nous donne la permission d’utiliser l’extension provinciale. Compliqué non ?

Il existe un projet afin de lancer une extension générique de premier niveau pour le Québec, le projet PointQuébec. Hors de toute considération politique, le .quebec nous procurerait un avantage certain pour développer plus de domaine générique 100% québécois. Ils sont d’ailleurs présentement à la recherche d’appui pour le projet qu’ils présenteront au congrès de ICANN (l’organisme en charge de la gestion de toutes les extensions de domaines)  à Bruxelles dans quelques jours. Je ne peux que vous conseiller fortement de prendre le temps de remplir le formulaire d’appui sur leur site web.

Un exemple de ce genre d’extension générique de premier niveau existe déjà, le .cat qui sert pour les sites en catalan. Offert depuis 2005 et approuvé par l’ICANN, cette extension de domaine est très utile pour les personnes parlant le catalan, permettant immédiatement de savoir que le site sera écrit dans leur langue puisque seuls les sites écrits en catalan ou faisant le promotion de cette culture peuvent avoir un nom de domaine dans cette extension.

Les avantages au niveau Affaires sont évident, il est beaucoup plus facile pour les consommateurs de différencier les compagnies québécoises des compagnies françaises dans les résultats des moteurs de recherche et cela simplifie le travail des moteurs de recherche pour bien géolocaliser les sites web. Cela permet moins de résultats de France dans les SERPs québécoise et donc une amélioration de la qualité et de la pertinence des résultats. De plus, avec l’attention de plus en plus grande portée aux résultats de recherche locales, cela contribue à l’amélioration du contenu local.

Souhaitons la meilleure des chances au groupe PointQuébec à Bruxelles !

Source: Go-Referencement.org

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