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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Jeudi 20 mai 2010 à 14:36

par Kiryl Sukhotski

MOSCOU (Reuters) - Face au nombre croissant d'appareils électroniques capables de se connecter, le président de l'ICANN, l'organe de gouvernance du web, appelle à mettre en application une nouvelle version du protocole de communication internet, l'IPv6.

Rod Beckstrom a déclaré jeudi qu'il ne restait plus que 8 à 9% des quelques milliards d'adresses IP attribuées à tout nouvel appareil connectable dans le cadre de l'actuel protocole IPv4 et a appelé à passer le plus vite possible au nouveau protocole pour assigner des milliers de milliards d'identifiants permettant à deux appareils connectés de communiquer via internet.

"Il n'en reste presque plus", a-t-il déclaré à Reuters. "Il faut vraiment faire évoluer (le protocole), les ressources s'amenuisent."

Le protocole internet de communication IPv4 est utilisé depuis l'ouverture d'internet au public. Une multitude d'appareils connectables ont vu le jour, des appareils photos aux lecteurs multimédia en passant par les consoles de jeux vidéo, comme autant d'adresses IP nécessaires en plus de celles utilisées pour les ordinateurs et les téléphones portables.

"C'est un énorme chantier de gestion et d'opérations sur le réseau (...) mais il va falloir que ce soit fait parce que nous, les hommes, inventons tellement d'appareils qui utilisent internet maintenant", a ajouté Rod Beckstrom qui était à Moscou pour le lancement officiel du nom de domaine en caractère cyrillique.

INTERNET DEVIENT "PLUS MONDIAL"

La Russie est devenue le premier pays à bénéficier de la possibilité de proposer aux internautes des adresses de sites internet acceptant un alphabet particulier, autre qu'en caractères latins.

L'ICANN a approuvé fin octobre l'introduction graduelle de noms de domaines voire d'adresses complètes de sites internet tirés d'alphabets différents tels que l'alphabet arabe, chinois ou russe.

Pour l'instant, la Russie mais aussi l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont reçu le feu vert de l'ICANN pour les noms de domaines nationaux, la dernière partie de l'adresse des sites internet après le dernier point.

"C'est un grand pas en avant. Internet existe depuis près de quatre décennies et c'est la première fois que les noms de domaines s'ouvrent à des langues et aux caractères natifs d'une population", a dit Rod Beckstrom, soulignant que la société californienne à but non lucratif avait reçu près de 21 demandes de noms de domaines internationaux (IDN) pour des pays.

Il a expliqué qu'il avait fallu 11 ans d'évolution techniques pour trouver un moyen d'ouvrir l'adressage du web à d'autres langages.

"Quand internet a été inventé et quand les premières normes ont été mises en place, il fallait que ce soit accessible à tous les types de caractères mais il n'existait pas de normes donc ils ont utilisé l'ASCII ou les caractères latins comme norme."

Les codes ASCII permettent la transposition de l'alphabet latin, les nombres et les autres symboles en 1 et 0, pour qu'un ordinateur puisse les interpréter.

"Internet est accessible à de nombreux jeunes gens familiers de l'apprentissage de nouveaux langages ou de nouveaux caractères mais nombre de personnes ne sont pas aussi à l'aise (...) Nous voyons cette évolution comme une ouverture au monde entier. Internet devient réellement plus mondial", a déclaré Rod Beckstrom.

Patrice Mancino pour le service français

Source: Nouvel Obs

Jeudi 20 mai 2010 à 11:26

Une panne des serveurs DNS (domain name server) du Denic, le gestionnaire des noms de domaine allemands, a bloqué pendant un peu plus d'une heure une grande partie des sites Web en .de, ce mercredi. Les serveurs DNS sont ceux qui "traduisent" l'adresse d'un site Web en une adresse lisible par un ordinateur, et jouent donc le rôle d'aiguilleurs dans la navigation Internet.

Des sites en .com, .net ou .org, mais gérés par des serveurs allemands, ont également été affectés, ainsi que des sites autrichiens. Une mise à jour des serveurs DNS avait eu lieu la veille, sans que l'on sache pour l'instant si les deux évènements sont liés.

Source: Le Monde.fr

Mardi 11 mai 2010 à 10:08

L'Egypte innove sur internet en donnant pour la première fois sur la toile mondiale, un nom de domaine  en caractères arabes : le chinois et le thaïlandais devraient suivre bientôt. L'arabe est une des langues les plus utilisées aujourd'hui sur le réseau mondial selon l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers l'organisme chargé d'attribuer les noms de domaines  (ICANN).

Cela fait des années que l’Egypte demande à l’ICANN, l’association à but non lucratif qui gère le système des noms de domaines  sur internet, de permettre l’usage de l’arabe. Les sites égyptiens ou arabes étaient en effet jusque-là obligés d’écrire leur nom en lettres latines. Une source de confusion vu la transcription phonétique qui divergeait d’un pays à l’autre.

Avec ses 17 millions d’internautes en 2009, le champion du Moyen-Orient a fini par avoir gain de cause. Dorénavant les institutions, entreprises et organisations égyptiennes pourront écrire leur nom de domaine  en arabe suivi de .mim sad reih, مصر. masr, (Egypte en lettres arabes).

Alors adieu .com, .net, .org ? Pas tout à fait. Des internautes mais aussi des sociétés ne sont pas très « chauds » pour cette arabisation. Ils estiment que cela risque de faire perdre à internet sa première qualité : l’ouverture au monde entier. Tous ceux qui ne connaissent pas l’arabe ne pourront pas accéder à certains sites. En attendant, les trois compagnies égyptiennes qui ont acquis le nom de domaine  Masr sont dans l’expectative. Du fait du week-end musulman, les demandes n’ont pas vraiment encore démarré.

Source: rfi.fr

Mercredi 28 avril 2010 à 12:20

Google a passé plus d’un an à analyser des millions de pages pour évaluer la présence de malwares liés à des noms de domaine : 15% des menaces détectées sont de faux antivirus.

La propagation de logiciels malveillants suit des tendances. Parmi les plus répandues, l'arnaque au faux antivirus semble monter en puissance. C'est en tout cas ce que Google dit avoir constaté en menant une étude sur le sujet, dont les résultats ont été présentés le 27 avril lors de la 3e édition du Large-Scale Exploits and Emergent Threats.

La pub, principal vecteur de diffusion

Après avoir compulsé quelque 240 millions de pages web sur une période de 13 mois, Google a découvert 11 000 noms de domaines impliqués dans la diffusion de faux antivirus renfermant un malware. Un chiffre en hausse qui représente 15% du total des logiciels malveillants détectés par Google.

Dans le détail, l'étude révèle également que les publicités sont l'un des principaux vecteurs de diffusion pour ce type de logiciel malveillant. Les faux antivirus comptent pour 50% des malwares diffusés via des publicités piégées ; un chiffre qui a été multiplié par 5 en un an. (Eureka Presse)

 

Source: www.zdnet.fr

Mercredi 28 avril 2010 à 11:58

Coup de froid sur les services alternatifs reposant sur les fichiers hébergés par RapidShare. En effet, la société allemande a décidé de faire la chasse aux sites utilisant son nom pour mettre en avant des contenus piratés. Un changement de cap notable donc, pour un service qui a pourtant construit une grande partie de sa notoriété sur la violation du copyright.

Il ne fait pas bon ces derniers temps d'avoir un nom de domaine commençant par "rapid". Surtout si la principale activité du site web en question réside dans la promotion de contenus piratés. En effet, Torrentfreak a rapporté hier que RapidShare, le fameux service allemand spécialisé dans l'hébergement de fichiers, a commencé à faire la chasse aux sites web qui exploitent la popularité de son nom de domaine.

"Nous sommes en train d'intensifier nos efforts pour contrer ce genre de sites, notamment contre les moteurs de recherche éponymes et les individus qui abusent de notre marque afin de distribuer des contenus protégés par copyright" a écrit le directeur exécutif de RapidShare, Bobby Chang, à l'attention de l'industrie du divertissement. Cette déclaration n'est pas forcément surprenante, dans la mesure où la société commence à adopter une nouvelle stratégie face au piratage des contenus.

Il faut dire que les ayants droit ont mené la vie dure à RapidShare. Depuis 2007, les condamnations se sont enchainées, notamment du côté de la justice allemande. À plusieurs reprises, et en fonction des plaintes, les différents tribunaux ont exigé la mise en place rapide et efficace de filtres visant à bloquer la mise en ligne de certains contenus piratés. Dernièrement, c'est la plainte de six éditeurs allemands qui a fait l'actualité, avec à la clé la mise en place d'un dispositif pour empêcher l'envoi de 150 livres numérisés.

Ainsi donc, parmi les sites ciblés par RapidShare, nous retrouvons des sites comme Rapidshare.net, Rapidshare4movies.com ou encore Rapid.org. Si nos confrères anglophones n'ont pas eu l'occasion de recueillir les réactions de tous les responsables, ils ont cependant interrogé le fondateur de Rapid.org sur ce sujet. "Nous n'allons pas nous conformer à ces menaces ridicules, comme leur demande d'abandon de notre nom de domaine, et nous allons continuer à bâtir notre communauté" a-t-il affirmé.

Et en cas de mauvaise surprise, tout serait prévu : "si à un moment où à autre il devient nécessaire pour nous de trouver un nouvel hébergeur de fichiers ou de mettre carrément en place le nôtre, nous en sommes tout à fait capables et sommes disposés à le faire". Reste que, si c'est peut-être le cas pour RapidShare, tous les sites web du même genre n'ont pas forcément les épaules pour faire face à ces menaces judiciaires.

À première vue, la décision de RapidShare est incompréhensible. En effet, les sites visés par l'entreprise allemande n'aspiraient nullement le contenu hébergé sur les serveurs. En réalité, ils ne proposaient généralement qu'un simple moteur de recherche dédié, pour aider les internautes à dénicher le contenu souhaité. En d'autres termes, les Rapid.org et compagnie redirigeaient tout bêtement leur trafic directement vers RapidShare.

C'est d'ailleurs ce qu'a rappelé le fondateur de Rapid.org : "nous trouvons ça incroyable, si l'on considère le volume de trafic  et le nombre d'abonnements premium que nous envoyons à RapidShare, qu'ils nous ciblent de façon si agressive et s'aliènent leurs propres clients". Nul doute qu'une telle décision risque d'affecter significativement la notoriété de RapidShare, d'autant que le site a beaucoup oeuvré pour s'imposer comme un incontournable du secteur.

D'une certaine façon, ce n'est pas sans rappeler la stratégie adoptée par YouTube pour gagner en popularité, et devenir au final le numéro 1 des plates-formes vidéos. Pour y parvenir, le site racheté par Google en 2006 a tout simplement choisi de pactiser avec le diable, en adoptant une posture particulièrement laxiste vis-à-vis du respect des droits d'auteur et du copyright, afin de gagner encore et toujours plus d'audience.

Or aujourd'hui, cette popularité est paradoxalement la principale source d'ennuis pour YouTube. Il suffit pour cela de voir le montant réclamé par Viacom en vue du procès contre Google :  1 milliard de dollars de dommages et intérêts au site de partage de vidéos. Cependant, si le schéma est classique, la mise en oeuvre est différente.

En l'occurrence, YouTube n'a jamais attaqué d'autres sites. Et RapidShare craint que le droit des marques, sans doute le moyen le plus simple pour fermer ou déréférencer un site, finisse par mettre son nez dans cette affaire, sous l'action des ayants droit. Dès lors, RapidShare a une réaction épidermique en attaquant tous azimuts.

Source: Numerama.com

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