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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Vendredi 25 juin 2010 à 10:44

L’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) a choisi les services de l’AFNIC pour l’accompagner dans la mise en place d’une solution de gestion automatisée de son domaine de premier niveau « تونس. ».

Le 23 mars 2010 dernier, l’ATI a obtenu de l’ICANN la validation de son projet de domaine de premier niveau en écriture arabe « تونس. » (TLD IDN, à prononcer « .tounes »). La Tunisie fait désormais partie des 13 pays, dont l’Egypte, la Chine et la Russie, qui mettent ou mettront prochainement à la disposition de leur population des noms de domaine dans leur propre écriture.

Afin de préparer l’infrastructure technique nécessaire à la gestion des noms de domaine en arabe du « تونس. », l’ATI a choisi de faire appel aux services de l’AFNIC, opérateur de registre TLD. Le 26 avril 2010, l’ATI et l’AFNIC ont ainsi signé une convention dans le cadre d’un financement de la Banque mondiale.

Au cours des prochains mois, l’AFNIC mettra en œuvre une solution de gestion automatisée de registre spécialement adaptée aux besoins du « تونس. ». Bâtie sur un logiciel initialement développé dans un esprit de co-développement au sein du Collège International de l’AFNIC, cette solution intégrée est vouée à être entièrement opérée par l’ATI.

Source: GlobalSecurityMag.fr

Jeudi 20 mai 2010 à 14:36

par Kiryl Sukhotski

MOSCOU (Reuters) - Face au nombre croissant d'appareils électroniques capables de se connecter, le président de l'ICANN, l'organe de gouvernance du web, appelle à mettre en application une nouvelle version du protocole de communication internet, l'IPv6.

Rod Beckstrom a déclaré jeudi qu'il ne restait plus que 8 à 9% des quelques milliards d'adresses IP attribuées à tout nouvel appareil connectable dans le cadre de l'actuel protocole IPv4 et a appelé à passer le plus vite possible au nouveau protocole pour assigner des milliers de milliards d'identifiants permettant à deux appareils connectés de communiquer via internet.

"Il n'en reste presque plus", a-t-il déclaré à Reuters. "Il faut vraiment faire évoluer (le protocole), les ressources s'amenuisent."

Le protocole internet de communication IPv4 est utilisé depuis l'ouverture d'internet au public. Une multitude d'appareils connectables ont vu le jour, des appareils photos aux lecteurs multimédia en passant par les consoles de jeux vidéo, comme autant d'adresses IP nécessaires en plus de celles utilisées pour les ordinateurs et les téléphones portables.

"C'est un énorme chantier de gestion et d'opérations sur le réseau (...) mais il va falloir que ce soit fait parce que nous, les hommes, inventons tellement d'appareils qui utilisent internet maintenant", a ajouté Rod Beckstrom qui était à Moscou pour le lancement officiel du nom de domaine en caractère cyrillique.

INTERNET DEVIENT "PLUS MONDIAL"

La Russie est devenue le premier pays à bénéficier de la possibilité de proposer aux internautes des adresses de sites internet acceptant un alphabet particulier, autre qu'en caractères latins.

L'ICANN a approuvé fin octobre l'introduction graduelle de noms de domaines voire d'adresses complètes de sites internet tirés d'alphabets différents tels que l'alphabet arabe, chinois ou russe.

Pour l'instant, la Russie mais aussi l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont reçu le feu vert de l'ICANN pour les noms de domaines nationaux, la dernière partie de l'adresse des sites internet après le dernier point.

"C'est un grand pas en avant. Internet existe depuis près de quatre décennies et c'est la première fois que les noms de domaines s'ouvrent à des langues et aux caractères natifs d'une population", a dit Rod Beckstrom, soulignant que la société californienne à but non lucratif avait reçu près de 21 demandes de noms de domaines internationaux (IDN) pour des pays.

Il a expliqué qu'il avait fallu 11 ans d'évolution techniques pour trouver un moyen d'ouvrir l'adressage du web à d'autres langages.

"Quand internet a été inventé et quand les premières normes ont été mises en place, il fallait que ce soit accessible à tous les types de caractères mais il n'existait pas de normes donc ils ont utilisé l'ASCII ou les caractères latins comme norme."

Les codes ASCII permettent la transposition de l'alphabet latin, les nombres et les autres symboles en 1 et 0, pour qu'un ordinateur puisse les interpréter.

"Internet est accessible à de nombreux jeunes gens familiers de l'apprentissage de nouveaux langages ou de nouveaux caractères mais nombre de personnes ne sont pas aussi à l'aise (...) Nous voyons cette évolution comme une ouverture au monde entier. Internet devient réellement plus mondial", a déclaré Rod Beckstrom.

Patrice Mancino pour le service français

Source: Nouvel Obs

Mercredi 28 avril 2010 à 11:13

Jusqu'à tout récemment, les noms de domaines sur Internet comme ceux qui se terminent en «.com» étaient limités aux caractères romains.

La Jordanie est le plus récent pays à avoir obtenu une approbation préliminaire pour des adresses internet en caractères non romains.

Jusqu'à tout récemment, les noms de domaines sur Internet comme ceux qui se terminent en «.com» étaient limités aux caractères romains.

La Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) est responsable des noms de domaines et travaille à élargir la sélection de caractères permis. Le suffixe de la Jordanie serait en caractère arabe.

L'ICANN a déjà donné son approbation préliminaire aux suffixes de huit pays et deux territoires et a amorcé des révisions techniques pour deux autres, la Chine et Taïwan. Une approbation finale est attendue afin que ces suffixes puissent être utilisés dès cet été.

Source: Canoe.com

Jeudi 22 avril 2010 à 10:22

Le plus grand changement technique sur Internet depuis son invention il y a 40 ans, est intervenu lundi 19 Avril avec la fin du monopole de l’alphabet romain sur le système des adresses en ligne pour les utilisateurs d’Internet et la mise en pratique sur une période d’essai de deux mois, de l’accord conclu le 11 novembre 2009 entre l’UNESCO et l’ICANN, (organisme chargé de la gestion des noms de domaine  mondiaux), qui permettra désormais de déposer des noms de domaine  utilisant des alphabets autres que romain, comme l’arabe, le japonais, le chinois ou le coréen.

Jusqu’à présent, les noms de domaine  dans les adresses internet (par ex. org ou com) n’utilisaient que des caractères latins. Lors de cette première phase d’essai qui a débuté lundi, l’ICANN va commencer à accepter des demandes de représentants de pays d’un peu partout dans le monde portant sur de nouveaux codes de pays en arabe, chinois et d’autres langues. Les utilisateurs de caractères non-latins pourront avoir accès à des adresses internet rédigées dans leur propre langue.

L’accord UNESCO-ICANN qualifié par les experts de ‘’grand pas vers une plus grande diversité linguistique sur le web’’, couvre un large éventail de domaines afin que les nouveaux développements puissent bénéficier au plus grand nombre de langues possible. L’UNESCO a notamment mis son réseau d’experts linguistiques au service du processus pour informer les Etats membres sur les nouveaux noms de domaine  mondiaux (NDM) et encourager d’autres grandes agences des Nations Unies à s’impliquer et établir des groupes de travail en vue d’aider les pays en développement et les pays les moins avancés à participer pleinement à cette avancée.

C’est un progrès que les utilisateurs d’autres alphabets que le romain réclamaient depuis longtemps. D’autant que l’Internet doit être multilingue pour que tous les groupes linguistiques puissent vraiment profiter de son potentiel exceptionnel.
En effet, durant les deux phases du Sommet mondial sur la société de l’information en 2003 et 2005, ainsi que les quatre éditions du Forum sur la gouvernance de l’Internet, l’UNSCO a poussé à ce que la communauté internationale reprenne à son compte quatre principes de base en vue de la création de sociétés du savoir : liberté d’expression, éducation de qualité pour tous, accès universel à l’information et au savoir, respect de la diversité linguistique et culturelle.

Sur les 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde aujourd'hui, plus de la moitié utilisent des langues dont l'écriture n'est pas en caractères romains, ce qui confirme l’intérêt de ce grand changement technique pour la communauté mondiale de l’Internet et surtout pour la promotion et la reconnaissance de la diversité culturelle comme atout indispensable à la compréhension mutuelle et au dialogue entre les civilisations et les cultures.

‘’Promouvoir la diversité culturelle, patrimoine commun de l’humanité, et son corollaire, le dialogue, constitue un véritable enjeu dans le monde d’aujourd’hui, et se trouve au cœur des préoccupations de l’UNESCO et de l’ICANN’’, résume, pour sa part, le président d’ICANN, Rod Beckstrom.

Source: AtlasInfo.fr

Lundi 19 avril 2010 à 11:04

Un groupe d’acteurs et professionnels de l’Internet réunionnais se sont posé la question sur la « libération des noms de domaines  en .re ».

Le 14 Avril dernier, @blogabrac posait directement la question a Mathieu Weill, CEO of AFNIC, manager of .fr registry.

L’Afnic serait complètement d’accord pour libéraliser le .re. Le souci viens du manque de relais pour sensibiliser les élus réunionnais et pour pousser le Ministère. En outre, on apprend que la demande de libéralisation des noms de domaine  en .re par les particuliers a été émis dès 2006, en même temps que le .fr et qu’il a été refusée par la Chambre des Commerce et d’Industrie local.

Cette libéralisation, comme pour les .fr, permettrait aux particuliers qui le souhaite d’avoir leur mel ou site en .re. Certains voit en cela un moyen de d’affirmer l’identité de la Réunion, parfois inconnue et souvent confondue. D’autres réfutent cette idée de libéralisation en songeant d’ores et déjà au risque de cybersquatting de nom de domaine . « qd au risque de squatt on est en 2010 et les règles de l’AFNIC sont plutôt claires sur le sujet http://bit.ly/bnxWHK« de répondre Mathieu Weil via son Twitter.

Le débat est ouvert et les discussions apparaissent sur le web à ce sujet en attendant un éventuel réexamen de la situation par les élus locaux comme semble le préconisé certains acteurs.

Plus de 500 noms de domaines  en.re ont été créés depuis le début de l’année 2010 principalement composés de sites institutionnels, corporates, évènementiels et ou de marques. Il y a actuellement 4520 noms de domaines en .re

Source: i974.com

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